Un jeune homme de 24 ans a tué deux volontaires au niveau d’un barrage anti-Covid-19 à l’entrée d’un village en Chine, en février.
Une première mise à mort due à une infraction liée à la pandémie de coronavirus, a eu lieu en Chine, ce jeudi 9 juillet, selon la Cour suprême. Un tribunal de la province du Yunnan a condamné à mort Ma Jianguo, 24 ans, le 1er mars dernier, a rapporté la plus haute cour du pays sur les réseaux sociaux.
Le journal Le Figaro relate que le jeune homme a été reconnu coupable du double meurtre de volontaires au niveau d’un barrage anti-Covid-19. Ces derniers ont surveillé l’entrée d’un village durant la période de restriction aux déplacements en raison de la pandémie.
Les médias chinois ont informé que Ma Jianguo a déjà été emprisonné pour blessures intentionnelles. Par ailleurs, il était au volant d’une voiture lorsqu’une dispute a éclaté entre ses passagers et les bénévoles. D’après la Cour suprême, les victimes ont été poignardées à plusieurs reprises à l’abdomen.
Dès l’apparition du coronavirus en décembre, la Chine a pris des mesures radicales pour le combattre. A partir du 23 janvier, la capitale de la province Wuhan, a été placée en quarantaine pour deux mois et demi. Des restrictions aux déplacements ont été également instaurées dans l’ensemble du pays.
Pourtant, des centaines de personnes ont enfreint à ces réglementations et sont ainsi poursuivies. Celles qui ont propagé des rumeurs ou caché leur état de contamination, ont fait également objet de poursuite. Chaque année, plusieurs milliers de personnes sont exécutés en Chine, selon l’évaluation des organisations de défense des droits de l’Homme.
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