Lai Xiaomin, un ex-patron du conglomérat financier China Huarong, est traîné en justice pour corruption et bigamie.
La justice chinoise a révélé, mardi 5 janvier, que Lai Xiaomin a été condamné à la peine capitale pour corruption et bigamie. Cet ancien patron a été jugé pour avoir accepté de recevoir 215 millions d’euros de pots-de-vin et a aussi tenté d’en obtenir 13 millions supplémentaires, rapporte Le Figaro.
Lors de son procès au tribunal de Tianjin, situé dans le Nord de la Chine, il est indiqué que les montants de la corruption sont "extrêmement importants, les circonstances particulièrement graves, et avec une intention extrêmement malveillante".
> Chine : condamné pour corruption, l’ex-président d’Interpol écope de 13 années de prison
Lai Xiaomin a aussi été reconnu coupable de bigamie pour avoir vécu avec d’autres femmes à part son épouse légitime. L’ancien patron a eu des enfants illégitimes. En janvier 2020, des images d’armoires et de coffres forts remplis de billets d’argent ont été diffusées à la télé. A l’époque, le coupable a avoué ne pas avoir dépensé un seul centime de tout cet argent. "Je n’ai pas osé dépenser", a confié Lai Xiaomin.
Une vaste campagne de lutte anti-corruption a été lancée par la Chine en 2012, notamment après l’accession du président chinois Xi Jinping à la tête du Parti communiste chinois (PCC). Depuis, plus d’un million et demi de cadres du PCC ont été poursuivis pour corruption et ont été sanctionnés.
> Voir notre dossier sur la Chine.