Peng Shuai, ancienne vainqueure de Roland-Garros en double, est sortie de son silence, mardi 2 novembre. Elle a déclaré avoir été violée par l’ancien vice-Premier ministre chinois Zhang Gaoli il y a trois ans.
Ces accusations ont rapidement fait l’objet d’une censure. Dans un message posté sur Weibo, l’équivalent de Twitter en Chine, la championne de tennis chinoise Peng Shuai a dénoncé, mardi 2 novembre, l’ancien vice Premier de la Chine Zhang Gaoli. La joueuse de tennis a en effet accusé l’ancien haut dirigeant communiste de viol commis il y a trois ans. La jeune femme aujourd’hui âgée de 35 ans est ensuite devenue la maîtresse de l’ex-dirigeant, jusqu’à une dispute qui a éclaté la semaine dernière.
Le viol aurait été commis dans sa chambre après une partie de tennis, mais Peng Shuai ne dispose d’aucune preuve. "J’avais très peur. Cet après-midi-là, j’ai d’abord refusé. Je n’arrêtais pas de pleurer", a-t-elle raconté sur les propos repris par Franceinfo. "En proie à la peur et au trouble (…), j’ai cédé et nous avons eu un rapport sexuel.", a-t-elle poursuivi. Selon ses explications, l’épouse de Zhang Gaoli savait ce qui se passait dans la chambre et "montait la garde à l’extérieur". "Tu démentiras certainement, ou bien tu iras jusqu’à m’attaquer.", a-t-elle déclaré en s’adressant au vice-premier ministre chinois.
Le message de la joueuse de tennis ainsi que les réactions sur le sujet ont été rapidement effacés par la censure chinoise. Jeudi, les noms de Peng Shuai et Zhang Gaoli étaient toujours bloqués sur Weibo et sur le moteur de recherche Baidu alors qu’ils ont fait l’objet de nombreuses recherches.
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