L’écrivaine chinoise de 64 ans, Fang Fang, est la cible de cyberviolence depuis la publication de "Wuhan, ville close", un roman publié dans plusieurs pays du monde.
Dans "Wuhan, ville close" qui est comme un journal de quarantaine, Fang Fang raconte le quotidien de son confinement du 25 janvier au 24 mars 2020.
Ce roman, publié en France par les éditions Stock et aussi dans le monde entier, apparaît comme une porte entrouverte sur ce qui s’est passé à Wuhan, considérée comme l’épicentre du coronavirus, en début de l’épidémie en janvier de l’an passé. Dans ce roman, la Chinoise évoque non seulement des faits, mais aussi ses impressions
Fang Fang est une romancière connue en Chine, elle a reçu un prestigieux prix littéraire discerné dans son pays en 2010. Depuis la publication de son roman sur son confinement à Wuhan, l’écrivaine chinoise, est victime de cyberviolence et "mise à l’écart de la vie culturelle". Selon elle, elle est notamment la cible des ultra-nationalistes chinois et ne peut plus publier quoique ce soit dans une revue où un magazine et ces romans ne peuvent plus être publiés en Chine.
Pour Fang Fang, la cyberviolence dont elle est victime est "scandaleuse". Selon elle, de tel agissement restera comme "une honte dans l’Histoire". "Comment aurais-je pu ne pas être en colère et ne pas être blessée alors que les officiels ont choisi de laisser faire ?", a aussi indiqué la romancière.
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