Le Pakistan a réagi, dans la soirée de mardi 1er septembre, face à la décision de Charlie Hebdo de republier les caricatures de Mahomet.
A la suite de la publication des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo en 2015, des milliers de Pakistanais avaient manifesté dans la rue. Elle a aussi provoqué un attentat contre le journal satirique le 7 janvier de la même année à Paris.
Alors que s’ouvre ce mercredi 2 septembre le procès historique des attentats de janvier 2015, Charlie Hebdo a décidé de republier les caricatures de Mahomet. "Nous ne nous coucherons jamais. Nous ne renoncerons jamais", a justifié son directeur Riss.
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Dans la soirée de mardi, le Pakistan a condamné avec "la plus grande fermeté" la décision de Charlie Hebdo sur cette republication. "Un tel acte délibéré visant à heurter les sentiments de milliards de musulmans ne peut être justifié comme un exercice de la liberté de la presse ou de la liberté d’expression", s’est indigné le ministère pakistanais des Affaires étrangères sur Twitter.
Au Pakistan, le blasphème est une question très sensible. En effet, les allégations non prouvées d’offense à l’islam peuvent provoquer un assassinat, comme le rapporte huffingtonpost.fr.
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