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En Israël, les réactions sont mitigées concernant le cessez-le-feu avec la bande de Gaza. "Nos ennemis nous ont suppliés d’accepter ce cessez-le-feu", se défend le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou.
Les groupes palestiniens, dont le mouvement islamiste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, ont annoncé mardi soir un cessez-le-feu avec Israël conclu indirectement sur médiation égyptienne. Ils ont indiqué qu’ils s’y tiendraient si l’Etat Hébreu le respecte également. Mercredi 14 novembre, le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, s’est défendu face aux critiques, évoquant une décision prise "dans une période d’urgence". "Le public ne peut pas toujours être mis dans la confidence de décisions essentielles pour la sécurité du pays", a-t-il affirmé. Il y a également des "considérations qui doivent rester secrètes pour l’ennemi", a-t-il indiqué.
Au sein même du gouvernement israélien, l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas accepté par Israël est au centre d’une polémique. Les habitants du sud, eux aussi, ont exprimé leur mécontentement suite à cette décision. Ils lui reprochent d’avoir accepté le cessez-le-feu avant d’avoir frappé plus fort le Hamas. "Nos ennemis ont supplié pour un cessez-le-feu et ils savent très bien pourquoi ils l’ont fait", a-t-il assuré pour défendre sa politique sécuritaire. Benjamin Netanyahou s’exprimait à Sde Boker (sud) lors d’une cérémonie à la mémoire de David Ben Gourion, l’un des pères fondateurs de l’Etat d’Israël.
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