Les autorités françaises sont totalement mobilisées pour faire libérer les ressortissants emprisonnés en Iran. Sept Français ou Franco-Iraniens sont actuellement détenus dans le pays pour des raisons fallacieuses.
D’après le ministère français des Affaires étrangères, sept Français ou Franco-Iraniens sont détenus en Iran à ce jour. Le quai d’Orsay œuvre pour les libérer. Lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet régional en Jordanie, Catherine Colonna a demandé mardi à son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, la libération immédiate de ces otages.
La cheffe de la diplomatie française a également appelé au respect des "droits civils et politiques" en Iran et la "non-ingérence" de Téhéran dans son voisinage. "Cela veut dire respecter ses obligations internationales tant pour ce qui a trait aux droits civils et politiques… qu’à la non-ingérence dans les affaires d’autrui", a souligné Mme Colonna.
Parmi les Français détenus en Iran, il y a Cécile Kohler, une enseignante et syndicaliste, et son partenaire Jacques Paris. La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 puis condamnée à 5 ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, en fait également partie.
Les otages ne sont "rien d’autre qu’une monnaie d’échange pour des transactions obscures qui ne les concernent en rien", selon les comités de soutien de F. Adelkhah et B. Brière dans une lettre adressée à E. Macron. Ils craignent que la liste ne s’allonge "puisque la capture d’étrangers est devenue une véritable politique publique en Iran", rapporte TF1. L’exécutif est donc appelé à "reconsidérer sa stratégie de négociation".