Lors d’un entretien accordé aux journalistes d’Europe 1, l’ancien patron de Renault-Nissan a fait valoir ses droits à la retraite auprès du groupe au sein duquel il a travaillé "pendant plus de vingt ans". Il voudrait toucher sa confortable retraite de près de 800 000 euros annuels.
L’ancien PDG de Renault-Nissan a fui le Japon pour le Liban, en violation de son assignation à résidence au Japon. Actuellement à Beyrouth, où il s’est réfugié depuis le 31 décembre, il a tenu à défendre ses droits à la retraite. Assurant ne pas avoir démissionné du groupe, Carlos Ghosn veut "récupérer des droits légitimes".
"Je ne parle pas de forfaiture, je parle de droits légitimes … d’une personne qui a travaillé pour l’entreprise pendant plus de vingt ans", a déclaré l’homme d’affaires. Interrogé par Europe 1, il a affirmé qu’il n’avait pas démissionné de ses fonctions à la tête du constructeur français, mais se serait juste retiré pour que la société puisse "rétablir sa gouvernance".
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Le magnat de l’automobile a expliqué qu’il ne pouvait pas laisser le groupe "avec une gouvernance chaotique", insistant sur le fait qu’il ne s’agissait "pas d’une éviction". En cas de démission, il ne pourrait pas prétendre à la retraite, selon la loi française.
D’après Le Parisien qui cite le document de référence de Renault, la retraite de Carlos Ghosn s’élève à 774 774 euros par an. Renault estime cependant, de son côté, que l’homme d’affaire a démissionné. En faisant référence à la loi, l’entreprise a souligné qu’il ne peut pas exiger une retraite aussi confortable.
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