Ce procès est initié par Nissan. Le constructeur automobile réclame 10 milliards de yens, environ 80 millions d’euros, de dommages et intérêts à son ancien patron, Carlos Ghosn.
Accusé de diverses malversations financières, Carlos Ghosn, l’ancien patron de Nissan, s’est enfui au Liban pour échapper aux procédures pénales qui l’attendaient au Japon. Un procès civil, initié par le constructeur automobile, s’est cependant ouvert ce vendredi à Tokyo. D’après les médias, la première audience s’est tenue au tribunal de première instance de Yokohama.
Nissan avait porté plainte au Japon contre Carlos Ghosn, en février. Le groupe espère récupérer une "partie significative" des dommages causés durant des années par l’ex-magnat de l’automobile. Il accuse d’ailleurs ce dernier de "mauvaise conduite et d’activités frauduleuses".
Le constructeur automobile réclame 10 milliards de yens (quelque 80 millions d’euros) de dommages-intérêts à Carlos Ghosn. Dans une déclaration publiée sur son site, Nissan a indiqué que cette procédure visait à "faire reconnaître la responsabilité de M. Ghosn pour le tort et les pertes financières subis par l’entreprise".
De son côté, Carlos Ghosn clame toujours son innocence sur toute la ligne. Il s’est dit "certain" que les "éléments à décharge" de sa défense prouveront que les accusations de Nissan contre lui sont "absolument sans fondement", selon les propos relayés par Le Point.
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