Le tribunal de Tokyo a approuvé, jeudi 25 avril, la libération sous caution de l’ancien dirigeant de Renault-Nissan. Le parquet a fait appel de cette décision.
Carlos Ghosn a été initialement arrêté le 19 novembre 2018 à Tokyo pour des malversations financières. Il a été libéré une première fois le 6 mars, après avoir payé une caution d’un milliard de yens (8 millions d’euros). À peine un mois plus tard, il a été inculpé pour des faits supplémentaires et les procureurs ont décidé de l’arrêter de nouveau.
L’ex-patron de Renault-Nissan est désormais sous le coup de quatre inculpations pour malversations financières, dont des dissimulations de revenus dans des documents boursiers et deux cas différents d’abus de confiance aggravé. À la demande de son avocat, la justice japonaise a approuvé, jeudi 25 avril, la libération de Carlos Ghosn.
D’après Le Monde, le parquet essaie une nouvelle fois de bloquer cette libération du magnat de l’automobile déchu, en faisant appel de la décision du tribunal. En cas de rejet de ce recours, Carlos Ghosn pourra retrouver la liberté contre une caution de 500 millions de yens (4 millions d’euros).
>>> Notre dossier sur l’affaire Renault-Nissan.