Carlos Ghosn a fui le Japon pour rejoindre le Liban, car ce dernier a estimé que la justice nippone lui semblait "injuste" à son égard…
Junichiro Hironaka, le plus connu des avocats japonais de Carlos Ghosn, a annoncé, jeudi 15 janvier 2020, le retrait de tout son cabinet sur le dossier du patron déchu de Renault-Nissan. Dans un communiqué relayé par la presse française, l’homme de loi a annoncé qu’ : "aujourd’hui, nous avons remis au tribunal de Tokyo une lettre de démission de tous les avocats du cabinet Hironaka pour l’ensemble des affaires concernant Carlos Ghosn".
M. Hironaka tient ensuite à préciser qu’il n’y aura pas de conférence de presse sur le sujet. Fin décembre, l’avocat, 74 ans, s’était dit "abasourdi" par la fuite de son désormais, ancien client vers le Liban.
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Deux autres cabinets japonais, celui de Takashi Takano et celui de Hiroshi Kawatsu, travaillaient également depuis un an avec M. Hironaka sur le dossier de l’ancien magnat de l’automobile. Le premier cabinet et son équipe sont aussi partis alors que le second a préféré rester muet, pour le moment, face aux médias. Pourtant depuis le Liban, Carlos Ghosn martelait qu’il avait fort besoin de ses avocats Japonais.
Junichiro Hironaka, réputé pour être un maître de l’acquittement, avait refusé de laisser les procureurs entrer dans ses bureaux. Ceux-ci voulant mettre la main sur du matériel informatique utilisé par M. Ghosn. En effet, les enquêteurs pensent qu’il aurait préparé sa fuite en utilisant un ordinateur sur ces lieux.
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