Arrêté au Japon pour malversations financières, Carlos Ghosn a pris la fuite vers le Liban en décembre 2019. Lui reprochant d’avoir quitté illégalement le pays, la justice nippone a émis un mandat d’arrêt à son encontre.
En novembre 2018, le patron déchu de Renault-Nissan a été arrêté au Japon pour des accusations de malversations financières, qu’il rejette. Malgré son assignation à résidence à Tokyo, dans l’attente de son procès, Carlos Ghosn a quitté le pays pour rejoindre le Liban, fin décembre 2019. C’est un pays où il a grandi et dont il possède la nationalité.
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Lors d’une conférence de presse organisée à Beyrouth, Carlos Ghosn a dénoncé les accusations portées contre lui et les conditions dans lesquelles il avait été détenu puis assigné à résidence à Tokyo. Aucun accord d’extradition ne lie le Japon et le Liban. Mais selon une source judiciaire, la semaine dernière, les deux pays avaient quarante jours pour décider si l’ancien PDG de Renault-Nissan devait être jugé au Liban ou faire l’objet d’une procédure formelle d’extradition vers le Japon.
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Ce jeudi 30 janvier, plusieurs médias rapportent que Carlos Ghosn fait désormais l’objet d’un mandat d’arrêt émis par le parquet de Tokyo, qui lui reproche d’avoir fui illégalement le pays. Deux personnes, soupçonnées d’avoir aidé le magnat de l’automobile à quitter le territoire sont également visées par des mandats d’arrêt.
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