L’homme d’affaires déchu, Carlos Ghosn, était appelé à se présenter devant le parquet libanais en marge d’un mandat d’arrêt d’Interpol suite à une demande de la justice japonaise.
Le Liban a interdit Carlos Ghosn de quitter le territoire après avoir s’être présenté devant le parquet, ce jeudi 09 janvier, rapporte la presse Française. "Le parquet général a adopté une décision interdisant à Carlos Ghosn de voyager et a demandé son dossier judiciaire auprès des Japonais", a précisé un informateur, alors que l’ancien magnat de l’automobile avait décidé de fuir des accusations de malversations financières.
Les autorités du Liban ont précisé ne pas avoir eu d’accord d’extradition avec le Japon sachant qu’il y a encore quelques jours, le pays avait révélé avoir reçu une demande d’arrestation d’Interpol concernant M. Ghosn.
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Une autre source judiciaire a informé que Carlos Ghosn sera "interdit de voyage jusqu’à réception de son dossier judiciaire du Japon". "En fonction du contenu du dossier, s’il est avéré que les crimes dont il est accusé au Japon imposent des poursuites judiciaires au Liban, il sera jugé", a-t-elle expliqué. L’informateur a ajouté que si aucune poursuite judiciaire ne s’impose en vertu de la législation libanaise, l’ancien patron de Nissan-Renault sera libre.
Carlos Ghosn détient les nationalités française, libanaise et brésilienne. Au Japon, il fait l’objet de 4 mises en examen : 2 pour des revenus différés non déclarés aux autorités boursières par Nissan et 2 autres pour abus de confiance aggravé.
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