Détenu depuis deux mois à Tokyo, Carlos Ghosn s’engage à rester au Japon si la justice lui accordait la liberté sous caution.
Le tribunal de Tokyo examinera la demande de libération sous caution du futur ex-PDG de Renault, Carlos Ghosn. Mardi 15 janvier, le même tribunal avait déjà rejeté sa demande, estimant qu’il y avait un risque de destruction de preuves et de fuite. Dans un communiqué, l’homme d’affaires de 64 ans s’est une nouvelle exprimé sur cette demande. "Alors que le tribunal doit examiner ma demande de liberté sous caution, je veux souligner que je résiderai au Japon et que je respecterai toutes les conditions demandées par le tribunal", a-t-il déclaré. Il promet également d’assister à tout procès qui pourrait s’ensuivre "non seulement parce que j’y suis obligé juridiquement, mais parce que je suis désireux d’avoir enfin l’occasion de me défendre".
Pour rappel, le grand patron de Renault est inculpé pour abus de confiance et malversations financières présumées. Sur les motifs de son inculpation, Carlos Ghosn affirme qu’il est innocent. "Je ne suis pas coupable des accusations qui pèsent contre moi et j’ai hâte de défendre ma réputation devant le tribunal", conclut-il dans son communiqué. Lors d’une première comparution publique, le 8 janvier dernier, il s’est dit accusé à tort et a affirmé avoir "toujours agi avec intégrité".