L’ancien PDG de Nissan-Renault, Carlos Ghosn, s’est enfui de Japon à l’aide des jets privés de la compagnie turque, MNG Jet.
Quelques jours après la fuite invraisemblable de l’ex-PDG Nissan-Renault, Carlos Ghosn, un nouveau rebondissement a été rapporté par la chaîne RTL. Vendredi 3 janvier, la compagnie aérienne privée turque, MNG Jet, a dénoncé l’utilisation "illégale" de deux de ses appareils, permettant à l’ancien patron de s’enfuir pour le Liban, via Istanbul.
Dans un communiqué, les responsables de cette compagnie privée ont affirmé avoir porté plainte à cause de cet emploi illégal de leurs jets. "MNG Jet a déposé une plainte au sujet de l’utilisation illégale de ses services d’aviation privée en lien avec la fuite de Carlos Ghosn", a-t-elle ajouté. Par ailleurs, la compagnie a également fait savoir qu’un de ses employés, interpellé par la police turque, avait "falsifié des documents".
Jusqu’ici, les détails de la fuite de Carlos Ghosn au Liban n’ont pas été révélés. Sur la vidéosurveillance, les images ont montré l’homme d’affaires, quitter seul sa résidence à Tokyo, dimanche dernier. Pourtant, au début, les informations ont annoncé qu’il a pu s’enfuir en se cachant dans une caisse d’instrument de musique, après un concert donné chez lui. Cependant, sa femme Carole a démenti ce scénario, sur Reuters. D’ailleurs, cet ancien patron a assuré avoir organisé "seul" son départ au Liban.
D’après les médias japonais, Carlos Ghosn aurait embarqué dans un jet privé à l’aéroport international du Kansai (ouest du Japon), dimanche 29 décembre, au soir. Puis, arrivé à Istanbul, il est monté à bord d’un autre appareil pour Beyrouth. Son domicile à Tokyo a été perquisitionné par les enquêteurs japonais tandis que le parquet général libanais a reçu un mandat d’arrêt international venant d’Interpol.
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