Le mercredi 5 avril, l’administration kurde a fait part du rapatriement de plusieurs jeunes femmes et enfants qui étaient détenus dans les camps du nord-est de la Syrie.
Ce jeudi 6 avril, Khaled Ibrahim, responsable de l’administration kurde, a affirmé que la veille, "4 femmes et 10 enfants de djihadistes étrangers de Daech, qui se trouvent dans le camp de Roj ont été remis à des représentants du ministère canadien des Affaires étrangères". Dans des propos relayés par les médias français comme Le Figaro, il a souligné : "les femmes ont entre 26 et 35 ans, et les enfants entre 3 et 11 ans". C’est la quatrième opération de rapatriement que le gouvernement canadien mène pour ses ressortissants détenus dans les camps du nord-est de la Syrie.
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La Cour fédérale canadienne avait ordonné au gouvernement de Justin Trudeau, le 21 janvier dernier, le rapatriement de 23 de ses ressortissants, dont 19 femmes et des enfants détenus dans les camps d’al-Hol et de Roj depuis plusieurs années. Par contre, elle n’a pas précisé quelles pourraient être les poursuites contre ces femmes.
En début d’année, l’ONG Human Rights Watch (HRW) avait dit qu’il restait une trentaine de Canadiens dans des camps en Syrie. En octobre 2022, le Canada avait rapatrié 2 femmes et 2 enfants détenus en Syrie. En 2020, c’est une fillette orpheline de 5 ans qui est revenue au pays après que son oncle ait intenté une action en justice contre l’État.
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