Des journalistes étrangers sont décédés après la frappe aérienne des forces turques contre un convoi transportant des reporters britanniques, français et locaux.
Au moins 14 personnes sont décédées et une vingtaine d’autres blessées à la suite du bombardement turc non loin de la ville syrienne de Ras al-Aïn. Cette frappe aérienne a visé un convoi de civils et de journalistes. Il y avait entre autres des reporters britanniques, français et locaux. Trois journalistes étrangers sont décédés, mais aucun ne faisait partie de l’équipe de France 2 qui était parmi le convoi. "Nous étions dans le convoi de civils kurdes pris pour cible par les forces turques à Ras al-Aïn", a déclaré la journaliste Stéphanie Perez. "Notre équipe va bien, mais des confrères sont morts", a-t-elle ajouté dans les colonnes de Sputnik.
Cette offensive turque en Syrie est au cœur de l’actualité internationale depuis des jours. Le 9 octobre dernier, Ankara a annoncé le lancement de l’opération ’Source de paix’ dans le nord-est de la Syrie. Le même jour, l’aviation turque a frappé la ville syrienne de Ras al-Aïn, mais aussi plusieurs autres localités frontalières. Pour justifier cette offensive, Recep Tayyip Erdogan évoque une lutte contre le Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie, et Daech. Il s’agit d’une organisation terroriste interdite en Russie. Selon toujours le président turc, son pays veut sécuriser sa frontière sud, protéger l’intégrité territoriale du pays voisin et assurer le retour des réfugiés syriens.
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L’équipe de @France2tv qui faisait partie du convoi qui a fait l’objet d’un bombardement turc au nord de la Syrie est saine et sauve. Ils ont échappé de justesse à l’attaque car ils étaient situés à l’arrière du convoi, nous a confié @PerezpStephanie au téléphone. @AuerNicolas https://t.co/3wEYSnGQXP
— Christophe Deloire (@cdeloire) 13 octobre 2019