En Birmanie, la situation reste tendue. La junte militaire durcit la répression contre les manifestants.
Depuis le coup d’Etat du 1er février en Birmanie, le pays est quotidiennement marqué par une vague de colère. Les manifestations se poursuivent dans plusieurs villes. Comme le rapportent les médias, la riposte des autorités est sanglante.
Pour disperser les manifestants, l’armée se serait encore servie, mardi 2 mars, de balles réelles à part des gaz lacrymogènes. Selon les chiffres relayés par Franceinfo, "une vingtaine de personnes ont été blessées" dans le nord-ouest de la Birmanie. Un médecin a affirmé que trois d’entre elles sont dans un état grave.
A lire aussi > Birmanie : plusieurs manifestants tués par les forces de l’ordre
Il s’avère que les journalistes sont de plus en plus ciblés. Ces derniers jours, plusieurs, dont un photographe de l’agence de presse américaine Associated Press, auraient été interpellés. D’autres auraient été visés par des tirs de balles en caoutchouc.
Mardi, un journaliste de Democratic Voice of Burma (DVB), un des organes de presse les plus connus en Birmanie, a été arrêté chez lui lors d’une opération musclée des forces de sécurité, selon son employeur. Des coups de feu auraient été entendus.
A lire aussi > Birmanie : au moins 18 morts lors de manifestations contre le putsch