Le procès de l’ancienne cheffe du gouvernement civil, Aung San Suu Kyi, se poursuit en Birmanie. Elle a été condamnée à 3 ans de prison pour violation de secrets officiels.
Aung San Suu Kyi fait l’objet d’un procès fleuve après avoir été renversé par les militaires en février 2021 en Birmanie.
Jeudi 29 septembre, l’ancienne cheffe du gouvernement civil a été condamnée à 3 ans de prison pour violation de la loi sur les secrets officiels, selon une source proche du dossier. Cette sanction s’ajoute à la peine de 20 ans d’emprisonnement déjà prononcé à son encontre pour différentes raisons, dont la fraude électorale et la corruption. En tout, elle risque 120 ans de réclusion, rappelle Le Figaro.
L’arrestation et le procès d’Aung San Suu Kyi ont été dénoncés comme politique par la communauté internationale. La junte militaire a également condamné son ex-conseiller, l’économiste australien Sean Turnell, ainsi que trois autres prévenus qui ont écopé de la même peine.
La source sous couvert d’anonymat, a indiqué qu’une autre accusation contre l’Australien, en vertu de la loi sur l’immigration, est en cours. A noter que son arrestation a suscité l’indignation des diplomates australiens. Ces derniers ont fait pression sur les pays voisins de la Birmanie pour qu’ils apportent leurs aides dans cette affaire.
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