La junte birmane a mis en garde les milliers de personnes qui voulaient encore poursuivre leur mobilisation après le putsch du 1er février. Ce message d’avertissement n’a cependant pas empêché les manifestants de défiler dans les rues.
Début février, l’armée en Birmanie a mené un coup d’Etat pour renverser le gouvernement dirigé par Aung San Suu Kyi. Les militaires ont ensuite annoncé l’instauration d’un "état d’urgence" d’un an, donnant les pleins pouvoirs au général Min Aung Hlaing. Les pouvoirs législatifs, administratifs et judiciaires ont été transférés au chef d’état-major des armées.
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Aung San Suu Kyi a exhorté la population à "ne pas accepter" ce coup d’Etat. Depuis, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du pays. Dimanche 21 février, la junte birmane a émis un avertissement à ceux qui continuent de contester dans la rue le putsch du 1er février.
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Dans un communiqué, qui a été lu sur la chaîne publique MRTV, la junte a indiqué que "les manifestants sont en train d’inciter les gens, notamment les adolescents et jeunes exaltés, à se lancer sur la voie de la confrontation où ils périront", rapportent plusieurs médias. Cette mise en garde n’aurait pourtant pas dissuadé les manifestants de se rassembler en masse.
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