Depuis le coup d’Etat militaire du 1er février dernier en Birmanie, l’ex-dirigeante civile, Aung San Suu Kyi, est visée par six dossiers.
En Birmanie, l’ancienne dirigeante, Aung San Suu Kyi, a été chassée du pouvoir lors d’un coup d’Etat militaire le 1er février dernier. Depuis cette date, elle est visée par plusieurs dossiers, rapporte le journal 20 Minutes. Lundi 12 avril, son avocate a annoncé que l’ex-dirigeante civile est la cible de nouvelles poursuites pénales. "Elle est poursuivie dans six dossiers au total, cinq à Naypyidaw et un à Rangoun", a souligné Min Min Soe. Elle a fait cette annonce à l’issue d’une audience dans un tribunal de Naypyidaw, la capitale, où l’ex-dirigeante a comparu en visioconférence.
Selon l’avocate, Aung San Suu Kyi a été de nouveau inculpée en vertu de la section 25 de la loi sur la gestion des catastrophes naturelles. L’ancienne dirigeante de 75 ans a été déjà poursuivie pour port illégal des talkies-walkies. Mi-février, pour la deuxième fois, la septuagénaire a été inculpée pour avoir violé la loi sur la gestion des catastrophes naturelles.
Une nouvelle procédure a été entamée le 25 mars dernier. Pour cette fois, la junte militaire l’a accusée de violation de la loi sur les secrets d’Etat. L’ex-dirigeante est aussi poursuivie pour "incitation aux troubles publics". Elle est détenue dans un lieu secret après le putsch qui a provoqué de nombreuses manifestations de l’opposition en Birmanie.
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