Aung Shine Oo/AP/SIPA
Arrêtée le 1er février dernier, l’ex-dirigeante birmane Aung San Suu Kyi semblait "en bonne santé" lors de l’audience en vidéoconférence devant la justice.
Un mois après son interpellation par la junte le 1er février, l’ex-dirigeante de la Birmanie Aung San Suu Kyi comparaît ce lundi devant la justice en vidéoconférence. L’ancienne dirigeante de 75 ans paraissait en pleine forme, selon son avocat. L’audience a débuté et ma cliente est "en vidéoconférence et semble en bonne santé", a déclaré Khin Maung Zaw sur le récit de 20 Minutes. Elle est poursuivie pour importation illégale de talkies-walkies et violation des restrictions liées au coronavirus.
Au moins 18 personnes ont perdu la vie lors de manifestations contre le putsch dimanche. De nombreux dirigeants internationaux ont dénoncé l’utilisation par la police et l’armée d’armes létales contre des rassemblements largement pacifiques. "L’usage de forces létales (...) et les arrestations arbitraires sont inacceptables", a réagi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres sur les propos relayés par France24. De son côté, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a parlé d’une violence abominable des forces de sécurité birmanes.
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