L’ancienne dirigeante birmane, Aung San Suu Kyi, est inculpée d’une multitude d’infractions par la junte au pouvoir. Elle est déjà condamnée à 17 ans de réclusion.
Arrêtée lors du coup d’État du 1er février 2021 en Birmanie, Aung San Suu Kyi a été placée à l’isolement dans une prison de Naypyidaw, fin juin. Son procès a débuté il y a plus d’un an. Inculpée de plusieurs infractions par la junte au pouvoir, la lauréate du Prix Nobel de la paix est déjà condamnée à 17 ans de prison. Elle était reconnue coupable d’importation et de possession illégale de talkies-walkies, violation des restrictions liées au coronavirus, incitation à des troubles à l’ordre public, et d’avoir perçu des pots-de-vin.
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La junte birmane a resserré l’étau, ce vendredi 2 septembre. Apparue au tribunal en bonne santé dans le cadre de son procès, Aung San Suu Kyi a écopé d’une peine supplémentaire de trois ans de détention. Cette mesure a été prise pour une fraude lors de l’élection de 2020, largement remportée par son parti. La condamnation a été assortie de travaux forcés, selon plusieurs médias. Cette femme politique risque des décennies de réclusion.
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