L’ancienne cheffe du gouvernement civil, Aung San Suu Kyi est assignée à résidence depuis le coup d’Etat du 1er février en Birmanie.
Lundi 6 décembre, un tribunal en Birmanie a condamné à 4 ans de réclusion l’ex-cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi. Cette dernière a été accusée de violation des règles sanitaires, liées à la Covid-19 et d’incitation aux troubles publics, a fait savoir Zaw Min Tun, un porte-parole de la junte.
Selon la chaîne France Info, l’armée a renversé la lauréate du Prix Nobel de paix le 1er février. Elle a été condamnée à deux ans de prison en vertu de la section 505(b) et à deux ans de prison en vertu de la loi sur les catastrophes naturelles.
Le porte-parole a précisé que l’ex-président Win Myint a également écopé la même peine tout en ajoutant que pour le moment, les condamnés ne seraient pas conduits en prison.
Selon ses dires, ils devront faire face à d’autres accusations depuis les lieux où ils séjournent actuellement" dans la capitale Naypyidaw.
Depuis que les généraux ont renversé son gouvernement en février, Aung San Suu Kyi, âgée de 76 ans, est assignée en résidence surveillée.
Plusieurs chefs d’accusation contre elle ont été prononcés contre elle, dont la violation de la loi sur les secrets officiels, la corruption et la fraude électorale. Si elle est reconnue coupable, elle risque des dizaines d’années de prison, rappelle la chaîne.
Durant le procès, les journalistes n’ont pas le droit d’assister aux débats du tribunal spécial dans la capitale, et les avocats d’Aung Suu Kyi se sont récemment vu interdire de parler à la presse.
Une ONG locale de défense des droits a précisé que plus de 1 300 personnes ont été tuées et plus de 10 000 arrêtées dans le cadre de la répression de la dissidence depuis le coup d’État.
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