En septembre, des attaques simultanées utilisant des bipeurs ont frappé le Hezbollah libanais, causant 39 morts et près de 3 000 blessés. Environ deux mois après, le Premier ministre israélien a admis, dimanche 10 novembre, avoir autorisé cette opération.
Près de deux mois après l’opération, le Premier ministre israélien a pour la première fois mentionné son rôle direct. Dimanche, Benyamin Netanyahou a admis avoir autorisé l’attaque des 17 et 18 septembre, où l’explosion de bipeurs et talkies-walkies des membres du Hezbollah libanais avait causé 39 décès et environ 3 000 blessés.
S’exprimant devant le Conseil des ministres, le Premier ministre israélien a confirmé avoir approuvé cette opération jusqu’alors non revendiquée. Son porte-parole, Omer Dostri, a ainsi validé les informations rapportées par la presse israélienne, notent les médias français comme TF1Info.
Israël n’avait officiellement ni revendiqué ni commenté l’opération, bien que son style soit attribué au Mossad, son service de renseignement extérieur. Depuis le 23 septembre, le ministère libanais de la Santé rapporte plus de 2 700 morts au Liban, avec une majorité de victimes civiles.
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