Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que la réalisation de la paix dépend de la "démilitarisation" et de la "déradicalisation" de Gaza, suite à l’annonce d’une intensification des opérations contre le Hamas sur ce sol palestinien.
Malgré les demandes internationales de cessez-le-feu, il n’y a pas de répit en vue après plus de deux mois de conflit avec le mouvement islamiste palestinien. Celui-ci avait lancé une attaque sur le territoire israélien le 7 octobre dernier. "Nous n’arrêtons pas, (...) nous intensifions les combats dans les jours à venir. Ça sera une longue guerre", a appuyé le lundi 25 décembre Benjamin Netanyahu, après une visite à Gaza. Au Wall Street Journal, le Premier ministre israélien a aussi posé trois "pré-requis" pour la paix. "Le Hamas doit être détruit, Gaza doit être démilitarisée et la société palestinienne doit être déradicalisée", selon lui, dans des propos relayés par les médias francophones comme TV5 Monde.
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Benjamin Netanyahu a affirmé que pour empêcher la contrebande d’armes, il sera nécessaire de créer une zone de sécurité temporaire autour de Gaza. Il rejette l’idée de confier l’administration future de ce territoire à l’Autorité palestinienne, l’accusant de financement et de glorification du terrorisme en Cisjordanie. "Dans un avenir proche, Israël devra conserver la responsabilité principale de la sécurité à Gaza". D’après le journal israélien Haaretz, Benjamin Netanyahu aurait exprimé sa disposition à soutenir la migration volontaire des Palestiniens en dehors de Gaza. "Notre problème n’est pas de savoir s’il faut autoriser une sortie, mais s’il y aura des pays qui seront prêts à absorber une sortie", aurait-il dit devant les élus de son parti, indique Haaretz.
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