Illustration - Zabed Hasnain Chowdhury/Sipa USA/SIPA
Des milliers d’étudiants ont manifesté depuis près d’une semaine après la mort de deux jeunes percutés par un bus en excès de vitesse. Ils réclament une meilleure sécurité routière.
Pour apaiser les manifestations, le gouvernement bangladais a proposé lundi la peine de mort en cas d’accident de la route mortel "causé délibérément". Le ministre de la Justice et des Lois Anisul Huq a déclaré que le gouvernement a approuvé une "loi autorisant la peine capitale". Les manifestations violentes ont provoqué des critiques de l’ONU et d’associations de défense des droits de l’Homme, mettant le gouvernement à l’épreuve, à un peu moins de quatre mois des élections.
L’insécurité routière est un fléau au Bangladesh. Au-delà du nombre de victimes toujours en augmentation, le système des transports publics est jugé archaïque, dangereux et corrompu. Les étudiants réclament du changement. Au cours des neuf derniers jours, des dizaines de milliers d’étudiants ont mis le feu à huit bus et bloqué la capitale Dacca ainsi que d’autres parties du pays. "Maintenant cela suffit, les jeunes doivent rentrer chez eux et reprendre le chemin des cours", avait déjà appelé la Première ministre bangladaise Sheikh Hasina.