Le propriétaire de l’usine d’alimentation, ravagée par le feu jeudi dernier, est poursuivi pour homicide et pourrait être aussi pour travail illégal d’enfants.
Les pompiers bangladais ont mis 24 heures pour venir à bout de l’incendie qui s’est déclaré dans une usine d’alimentation en fin d’après-midi de jeudi dernier dans la ville industrielle de Rupganj près de la capitale bangladaise Dacca. Pas moins de 52 victimes sont à déplorer parmi lesquelles figurent des mineurs.
Selon le chef de la police locale, Jayedul Alam, les employés n’ont pas pu se réfugier sur le toit du bâtiment de trois étages, car la porte intérieure leur permettant d’y accéder était fermée à clé. Le non-respect des normes de sécurité au sein de l’usine est aussi pointé du doigt.
Parmi les rescapés figurent deux employés âgés 14 ans et une femme a témoigné que son neveu de 11 ans, qui travaillait dans l’usine fabriquant des bonbons, des nouilles et des jus de fruits, était porté disparu.
Abul Hashem, le propriétaire de l’entreprise, ses quatre fils et trois responsables, ont été arrêtés par la police. Ils sont poursuivis pour homicide. De son côté, la ministre du travail Monnujan Sufian a annoncé l’ouverture d’une enquête sur le travail illégal de mineurs, rapporte Le Parisien.
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