Cette méthode de détection de la Covid-19 à Bangkok est encore en phase d’expérimentation. Le scientifique Chadin Kulsing de l’université Chulalongkorn espère cependant qu’elle pourra être une alternative aux tests PCR, qui nécessitent un traitement en laboratoire.
Depuis sa découverte fin 2019, le coronavirus a déjà fait plus de 4,5 millions de morts dans le monde pourtant la pandémie n’est pas encore terminée. La Thaïlande, et notamment Bangkok, est actuellement confronté à une vague épidémique sans précédent. Le pays a enregistré près d’1,5 million de cas et près de 14 000 décès.
A ce jour, seulement 11 des 70 millions d’habitants de la Thaïlande ont un schéma vaccinal complet contre le coronavirus, le pays ayant démarré tardivement la campagne. Pour freiner la progression de l’épidémie, des chercheurs à Bangkok s’intéressent à la sueur pour détecter le virus. Cette semaine, ils ont effectué un test grandeur nature.
Pour le moment, il ne s’agit que d’une expérimentation, mais le chercheur Chadin Kulsing de l’université Chulalongkorn de Bangkok, qui développe ces unités mobiles de détection, estime que cette méthode est "fiable à 95 %". Il a affirmé que les résultats des premiers essais réalisés sur 2 000 personnes étaient comparables au PCR nasal, rapporte France 24.
Chadin Kulsing espère que cette méthode pourra être déployée en alternative aux tests PCR, qui sont beaucoup plus chers. Le scientifique a expliqué que "les personnes infectées par le Covid-19 sécrètent des substances chimiques très distinctes". Ils ont réussi à "développer un dispositif permettant de détecter les odeurs spécifiques produites".
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