A Bali, désormais, les vacanciers seront obligés de mettre la main à la poche. Les étrangers sont sommés de payer une taxe de 150.000 roupies (environ 9 euros) pour la protection de l’île.
Les plages idylliques, le sable fin et la mer d’une beauté éclatante, Bali se hisse au top des classements des destinations les plus prisées par les touristes.
Pour rentabiliser cette popularité, les autorités indonésiennes ont trouvé la parade parfaite. L’état a mis en place une taxe spéciale que les vacanciers doivent s’acquitter durant leur séjour en Indonésie. Le montant est fixé 150.000 roupies aux alentours de 9 euros.
L’endroit paridisiaque, célèbre pour la beauté de ses plages et qui accueille chaque année des millions de visiteurs étrangers, cherche à augmenter ses finances afin de faire face aux impacts négatifs du tourisme.
L’annonce a été rendu officielle lors d’une cérémonie présidée par le gouverneur par intérim de l’île volcanique. " Ce prélèvement vise à protéger la culture et l’environnement à Bali " a martelé Sang Made Mahendra Jaya.
Les frais pourraient être acquittés sur internet via l’application « Love Bali »,ils sont destinés pour les étrangers à Bali et payables depuis l’étranger ou d’autres régions d’Indonésie. Les vacanciers locaux ne paieront pas de taxes. Le gouverneur a souligné que le paiement à distance contribuera à limiter les files d’attente à l’arrivée.
Entre janvier et novembre de l’année dernière, près de 4,8 millions de touristes ont visité Bali, selon les statistiques officielles. Malgré les défis posés par la pandémie de Covid-19 et la fermeture des frontières, le secteur touristique de l’île poursuit sa reprise.
Bali a pris l’engagement de sévir contre les attitudes irrespectueuses des touristes suite à plusieurs incidents. Des touristes étrangers ont enlevé leurs vêtements dans des temples ou des sites sacrés, cet incident a marqué les autochtones.