Au moins 31 personnes sont décédées à travers l’Irak depuis le début du mouvement de contestation, il y a quatre jours.
Dans la matinée de ce vendredi 4 octobre, les forces de l’ordre irakiennes ont ouvert le feu sur les manifestants dans le centre de Bagdad, rapporte Le Figaro, confirmant une information le quotidien suisse Le Temps. Les protestataires réclamaient le départ des dirigeants corrompus et des emplois pour la jeunesse.
Plusieurs villes du pays avaient connu la veille une journée sanglante depuis le début des manifestations. En effet, 33 personnes ont perdu la vue et des centaines de personnes ont été lourdement blessées, relate le quotidien français.
Non-stop gunfire here for two full minutes. This is central Baghdad. The videos are coming out now after more than 24 hours of blackout because the internet came back sporadically a couple of hours ago pic.twitter.com/fB6HPtVemA
— Liz Sly (@LizSly) 4 octobre 2019
>> A lire aussi : Irak – 3e jour de manifestation : nouveaux tirs malgré le couvre-feu
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Adel Abdel Mahdi est finalement sorti de son silence, si jusqu’ici, il ne s’était exprimé que par communiqué. Il a défendu le bilan de son gouvernement et sa gestion de la crise menaçant de détruire l’Etat.
Le Premier ministre a promis des pensions aux familles sans revenus des manifestants tués. Il a également réclamé plus de temps afin de mettre en place des réformes, relate Le Temps.
📹 | Despite the curfew, demonstrations in the #Iraq|i capital #Baghdad continuepic.twitter.com/GyNT3SGgWI
— EHA News (@eha_news) 3 octobre 2019
Parallèlement à son allocution télévisée, des tirs étaient entendus dans l’ensemble du centre de Bagdad. Pour les autorités, ce sont de "saboteurs" et ces derniers ont immédiatement proposé d’appeler un numéro vert pour donner leurs revendications.
>> Lire aussi d’autres articles sur Irak