Entre les mois de janvier et de mars, la bactérie mangeuse de chair a provoqué la mort de 77 personnes, selon les autorités japonaises.
Au Japon, le ministère de la Santé a recensé, au 2 juin, 977 cas de syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS), des infections sévères causées par un streptocoque du groupe A, selon un nouveau bilan recueilli par CNN.
Une hausse inquiétante est ainsi constatée, car 941 cas ont été comptabilisés dans tout le pays sur la seule année 2023.
Comme le rapporte TF1, le taux de mortalité de cette bactérie mangeuse de chair peut atteindre 30%. Entre les mois de janvier et de mars, 77 personnes ont succombé à cette maladie, ont indiqué les autorités locales.
La cause de cette progression rapide reste à déterminer à l’heure actuelle. A noter que le streptocoque du groupe A (SGA) est régulièrement responsable d’infections fréquentes, bénignes et non invasives comme l’angine et l’impétigo, a noté l’Institut Pasteur sur son site. Il provoque également des infections invasives graves : bactériémies, infections cutanées nécrosantes, infections puerpérales, pleuropneumopathies, méningites, qui peuvent être associées à un SCTS.
Le SGA se transmet par gouttelettes respiratoires et contacts directs (sécrétions nasales, lésions cutanées).
Les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies ont expliqué que le SCTS libère des toxines pouvant causer une défaillance des organes du corps. Cette maladie est mortelle dans un cas sur trois.
En raison de cette situation sanitaire, le ministre japonais de la Santé a lancé un appel en janvier à adopter les gestes barrière tels se laver régulièrement les mains et porter un masque dans des endroits publics fréquentés.
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