Jacques Witt/SIPA
La proposition du président américain pour la bande de Gaza suscite des réactions contrastées. Alors que Benjamin Netanyahou salue une approche "révolutionnaire", Recep Tayyip Erdogan s’insurge contre cette idée. Ce plan, visant à réorganiser la gouvernance de Gaza, fait débat sur la scène internationale.
À son retour de Washington, le Premier ministre israélien a salué devant son cabinet le projet de D. Trump qui prévoit un contrôle américain de la bande de Gaza. "Le président Trump est venu avec une vision complètement différente et bien meilleure pour Israël - une approche révolutionnaire et créative", selon Benjamin Netanyahou. Il a souligné la "détermination" du président des États-Unis à concrétiser cette initiative. Malgré les controverses, M. Netanyahou estime qu’il s’agit d’une avancée majeure après des années d’impasse diplomatique. Ce plan pourrait, selon lui, garantir la stabilité de la région et renforcer la sécurité d’Israël.
L’annonce de Donald Trump ne laisse personne indifférent. Alors que certains y voient une opportunité pour stabiliser Gaza, d’autres dénoncent un plan aux conséquences incertaines. Lors d’un entretien sur Fox News, Netanyahou a réaffirmé qu’Israël est prêt à contribuer pour concrétiser cette vision. Le projet fait cependant jaser sur la scène internationale. Plusieurs acteurs estiment qu’il pourrait accentuer les tensions et remettre en cause les droits des Palestiniens.
Concernant la proposition américaine de déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza, le président turc s’y est fermement opposé. Lors d’une conférence de presse organisée dimanche, il a dénoncé un projet qu’il juge inacceptable. Pour lui, les Palestiniens doivent rester maîtres de leur terre et personne ne peut les chasser. Il a rappelé que Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est leur appartiennent depuis des siècles et ne doivent pas être soumis à des décisions extérieures.
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