Le parti d’Aung San Suu Kyi avait remporté les élections législatives de 2020, mais des irrégularités auraient été relevées lors des votes. L’ex-dirigeante de la Birmanie sera mise en examen pour fraude électorale, selon les médias locaux.
Renversée par un coup d’Etat en février 2021, Aung San Suu Kyi est jugée pour plusieurs infractions, dont importation illégale de talkies-walkies, corruption, sédition ou encore incitation aux troubles publics. L’ancienne dirigeante de la Birmanie est également accusée d’avoir enfreint les restrictions contre le coronavirus.
Le journal Global New Light of Myanmar a affirmé ce mardi qu’Aung San Suu Kyi, dont le parti a remporté les élections législatives de 2020, sera mise en examen pour " fraude électorale". A l’époque, les observateurs internationaux avaient qualifié le scrutin de "globalement libre et équitable ", mais la junte a affirmé avoir découvert plus de onze millions d’irrégularités.
D’après le média, qui est contrôlé par le régime, quinze autres responsables seront également inculpés pour les mêmes infractions. Parmi ces personnes figurent l’ancien président de la Biramnie, Win Myint, qui a été aussi arrêté lors du coup d’Etat de février.
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