Lors d’une conférence de presse qu’il a donné à Beyrouth (Liban), mercredi 8 janvier, l’ancien patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a dénoncé un "coup monté" concernant les accusations dont il fait l’objet au Japon.
Alors que les autorités japonaises ont qualifié la fuite de Carlos Ghosn au Liban d’"injustifiable", et que le groupe automobile Nissan la considère d’"extrêmement regrettable", l’ancien magnat de l’automobile est apparu pour la première en public à Beyrouth, mercredi, pour "laver son honneur".
Accusé de malversations financières, l’ancien PDG de Renault-Nissan a dénoncé une "collusion à tous les niveaux" entre Nissan et le parquet japonais. "Quand j’ai demandé à mes avocats (...), ils ont dit qu’ils craignaient que cinq ans s’écoulent peut-être au Japon avant que je n’obtienne un verdict", a déploré Carlos Ghosn.
"Présumé coupable" par le système judiciaire japonais dès son arrestation en 2018, cet homme d’affaire de 65 ans estime qu’il s’agit d’un "coup monté". Il a alors dit qu’il n’avait pas eu d’autre choix que de fuir face à des accusations "sans fondements", note TV5 Monde. "Je n’ai pas fui la justice, j’ai échappé à l’injustice et à la persécution", a-t-il dit.
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