Les aveux de ce fugitif sur son lit de mort près de Tokyo au Japon ont été confirmés par des analyses ADN.
Dans son discours de mourant, un homme a révélé son appartenance passée à un groupe d’extrême gauche au Japon. La confession du fugitif depuis près de cinq décennies a été confirmée par des tests ADN post-mortem. "Je veux vivre mes derniers instants sous mon vrai nom", avait-il déclaré sur son lit d’hôpital prêt de Tokyo. Comme le rapporte Le Figaro, l’homme âgé de 70 ans souffrait d’un cancer de l’estomac en phase terminale.
Après avoir vécu sous une fausse identité, il a reconnu être Satoshi Kirishima, un ancien membre recherché depuis des années par les autorités japonaises. Une photographie en noir et blanc, exposée depuis des décennies dans les commissariats de tout le pays, témoigne de son statut de fugitif. Au début des années 1970, l’homme était affilié au Front armé anti-japonais d’Asie de l’Est, un groupe radical responsable d’attentats à la bombe visant des entreprises japonaises. L’un d’entre eux, commis en 1974, au siège de Mitsubishi Heavy Industries à Tokyo, a causé la mort de huit personnes et a fait de nombreux blessés. Une autre attaque, en avril 1975, à Tokyo, n’a heureusement pas fait de victimes.
Alors que la plupart des membres du groupe ont été appréhendés en 1975, Satoshi Kirishima avait réussi à échapper aux autorités. L’homme avait réussi à vivre incognito pendant des décennies en travaillant pour une société de construction sous un pseudonyme dans la région sud-ouest de Tokyo. Des analyses ADN ont finalement confirmé son identité après son décès à l’hôpital le 29 janvier, selon un porte-parole de la police japonaise.
Police have confirmed through DNA test results that a man who died last month after confessing he was Satoshi Kirishima, wanted for one of a series of terrorist bombings in 1970s Japan, was the suspect. https://t.co/IUrXtFqoP9
— The Japan Times (@japantimes) February 27, 2024