Au moins 207 personnes, dont plusieurs dizaines d’étrangers, ont été tués dans une série d’attentats visant des hôtels et des églises au Sri Lanka. Huit personnes ont été arrêtées. Le Premier ministre sri-lankais Ranil Wickremesinghe a reconnu qu’"il y avait des informations" sur des risques d’attaques.
Le Sri Lanka a connu un sanglant dimanche de Pâques avec une vague coordonnée d’attentats contre des hôtels de luxe et des églises remplies, qui ont tué au moins 207 personnes, dont plusieurs dizaines d’étrangers, et soulevé un émoi mondial. Selon la police, 35 étrangers comptent parmi les victimes dont des Britanniques, Néerlandais, Portugais, Chinois et Américains. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont confirmé la mort de ressortissants.
Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe a annoncé que huit personnes ont été arrêtées. "Jusqu’ici, les noms que nous avons sont locaux" mais les enquêteurs cherchent à savoir s’ils ont d’éventuels "liens avec l’étranger", a déclaré dans une allocution télévision le chef de gouvernement, sans donner davantage de précisions.
Le chef de la police nationale, Pujuth Jayasundara, avait émis une alerte il y a dix jours, sur la foi d’informations "d’une agence de renseignements étrangère" avertissant qu’un mouvement islamiste, le NTJ, projetait "des attentats suicide contre des églises importantes" et l’ambassade d’Inde à Colombo. "Nous devons aussi examiner les raisons pour lesquelles les précautions adéquates n’ont pas été prises", a dit le Premier ministre.