Deux attaques palestiniennes ont eu lieu à Jérusalem-Est ce week-end. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a promis une réponse "forte".
Au moins 7 personnes ont perdu la vie dans deux attaques palestiniennes qui ont eu lieu à Jérusalem-Est ce week-end. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a immédiatement réagi en promettant une réponse "forte et solide au terrorisme" samedi 28 janvier. "Notre réponse sera forte, rapide et précise", a-t-il annoncé avant une réunion d’urgence du cabinet restreint de sécurité. Selon ses dires, ils ne cherchent pas l’escalade, mais ils sont prêts pour n’importe quel scénario, relate Europe 1.
Un Palestinien de 21 ans a tiré sur des passants à proximité d’une synagogue dans le quartier de Neve Yaacov dans la soirée du vendredi. Il a tué au moins 7 personnes avant d’être abattu. Une autre attaque s’est déroulée samedi matin, puisqu’un Palestinien de 13 ans a blessé par balles deux Israéliens à Silwan, à deux pas des remparts de la Vieille Ville. Ces nouvelles violences sont survenues après la mort de neuf Palestiniens, dont des combattants et une sexagénaire, dans un raid de l’armée israélienne à Jénine, en Cisjordanie.
Les forces israéliennes ont été placées en état d’alerte maximale en renforçant leurs effectifs en Cisjordanie. Benyamin Netanyahou a promis un "processus accéléré" de mise sous scellés et de démolition des maisons des responsables d’attaques anti-israéliennes. Des ONG de défense des droits humains ont dénoncé cette politique, considérée comme un châtiment collectif. Les appels à la retenue se sont multipliés en provenance de l’étranger. Le secrétaire d’Etat Antony Blinken est d’ailleurs attendu à Jérusalem et Ramallah lundi et mardi pour évoquer les mesures en vue d’une désescalade.
Le Premier ministre a également dit vouloir proposer au cabinet de sécurité une facilitation de l’obtention de permis de port d’armes pour les civils, et de couper la Sécurité sociale aux "familles qui soutiennent le terrorisme". Face aux journalistes, le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, a indiqué que "quand les civils ont des armes, ils peuvent se défendre".
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