Les djihadistes ont visé un avant-poste situé au sud-est de la ville antique de Palmyre occupé par des soldats syriens et par des miliciens iraniens.
L’attaque s’est produite au lendemain de l’annonce par Damas de la libération de la dernière enclave tenue par l’EI dans le sud.
Selon le rapport de l’Organisation syrienne des droits de l’homme (OSDH), au moins 30 combattants pro-régimes ont été tués mardi 22 mai par des membres de l’organisation Etat islamique. L’organisation a précisé que parmi les combattants tués, dix-sept seraient de nationalité iranienne. Les sites d’informations liés au régime ont quant à eux dressé une liste de 16 officiers et soldats tués ou blessés.
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Avant le début de la guerre, le camp de Yarmouk abritait quelque 160 000 réfugiés palestiniens, ainsi que des Syriens. Aujourd’hui, seules quelques centaines de personnes y vivent. Défait par les opérations militaires d’envergure menées contre son "califat" autoproclamé en 2014 sur un territoire à cheval sur l’Irak et la Syrie, l’EI ne contrôle plus que moins de 5% du territoire syrien. Outre à Damas, il présent dans des zones désertiques du centre et de l’est syrien.