Cet attentat à la voiture piégée a également provoqué d’importants dégâts matériels dans le quartier de Pul-e-Alam, la capitale de la province de Logar dans l’est de l’Afghanistan.
Au moins 21 personnes sont décédées et plus de 90 autres ont été blessées, vendredi 30 avril, lors d’un attentat à la voiture piégée dans l’est de l’Afghanistan. L’attaque s’est produite à Pul-e-Alam, la capitale de la province de Logar. L’explosion a eu lieu au moment de la rupture quotidienne du jeûne du ramadan. L’attentat a visé une maison d’hôtes qui abritait des dizaines de personnes, dont de nombreux étudiants, rapporte le chef du conseil de la province de Logar sur le récit de Franceinfo. En plus de ce lourd bilan humain, d’importants dégâts matériels ont été observés dans le quartier, y compris dans un hôpital voisin. "Les toits de plusieurs maisons se sont effondrés et leurs habitants sont coincés sous les débris", a raconté le porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Le président afghan Ashraf Ghani n’a pas tardé à réagir à cet attentat à la voiture piégée qui n’a pas été revendiqué. Il a accusé les talibans d’en être les responsables. "Une fois de plus, les talibans ont démontré que non seulement ils ne cherchaient pas à apporter une solution pacifique à la crise actuelle, mais qu’ils cherchaient à détruire toute possibilité de paix", a-t-il dénoncé dans un communiqué. Depuis l’annonce de la fin de la mission de l’Otan, les talibans ont provoqué de nombreuses attaques meurtrières contre des policiers et des militaires afghans.
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Le président américain Joe Biden a annoncé le retrait des troupes américaines en Afghanistan le 11 septembre, 20 ans après les attentats du 11-Septembre. Selon de nombreux analystes, le départ des forces de l’Alliance pourrait entraîner une nouvelle guerre civile dans le pays. Il favoriserait également le retour au pouvoir des talibans chassés du pays fin 2001.