Dimanche 29 décembre, le ministère de l’Economie afghan a annoncé que les ONG employant des femmes perdraient leur licence d’exploitation en Afghanistan.
En 2022, les talibans ont demandé aux Organisations non gouvernementales (ONG) de suspendre l’emploi des femmes afghanes, sous prétexte qu’elles ne portaient pas correctement le foulard islamique. Dimanche 29 décembre, le ministère de l’Economie a réitéré cette exigence dans une lettre publiée sur X.
Il a averti que les ONG employant des femmes perdraient leur licence d’exploitation en Afghanistan. "En cas de manque de coopération, toutes les activités de cette organisation seront annulées et sa licence d’activité, accordée par le ministère, sera également annulée", a-t-elle mentionné.
Depuis le retour au pouvoir des talibans, les femmes en Afghanistan ont été privées de nombreux droits fondamentaux.
Désormais, elles sont interdites de nombreux emplois, exclues de la plupart des espaces publics, et soumises à des règles de plus en plus strictes. Récemment, une mesure particulièrement sévère a été imposée par les talibans : les femmes ne peuvent plus discuter entre elles.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a affirmé, début décembre, qu’une proportion croissante de travailleuses humanitaires afghanes était empêchée de travailler. De leur côté, les talibans continuent de nier toute interférence avec les activités des ONG ou les obstacles qu’ils imposent à leur fonctionnement.
> A lire aussi : Afghanistan : la prison pour le fondateur d’une école pour filles