Selon le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ), une ONG basée à New York, les domiciles d’au moins quatre journalistes ont fait l’objet de fouilles de la part des talibans.
Le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) a lancé mercredi 18 août un appel de cessation de violences envers la presse à l’égard des talibans. L’ONG a fait part de la fouille dont étaient victimes cette semaine au moins quatre journalistes et employés de médias. Les domiciles d’au moins trois employés de Deutsche Welle, le groupe audiovisuel public allemand, ont été fouillés par le groupe d’insurgés.
Avec la prise de pouvoir des talibans, "les vies des employés de Deutsche Welle et de leurs familles en Afghanistan sont gravement menacées", a indiqué mardi dernier, Karl Justen, un responsable du groupe allemand. Il est aussi indiqué que les employés n’étaient "pas chez eux au moment des raids et se cachaient désormais".
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Le CPJ a aussi fait part de la fouille du domicile d’un journaliste "indépendant et interprète qui avait auparavant travaillé" avec un journaliste freelance américain, Wesley Morgan.
De son côté, Steven Butler, le responsable de la région Asie pour le CPJ, a déclaré que : "Les talibans doivent mettre fin aux fouilles des domiciles de journalistes, s’engager à cesser la violence contre eux, et les autoriser à travailler librement et sans interférence".
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