En Afghanistan, les autorités talibanes ont réintroduit les châtiments corporels. Les Nations unies ont condamné la flagellation d’une soixantaine de personnes mercredi 5 juin.
Mardi 4 juin, 63 personnes ont été fouettées publiquement dans la province septentrionale de Sar-e Pol (Afghanistan). L’ONU a dénoncé cette flagellation mercredi, rapporte Le Figaro
La Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (Unama) a confirmé ces faits dans un communiqué publié sur le réseau social X. "L’Unama réitère sa condamnation des châtiments corporels et appelle au respect des obligations internationales des droits humains", a-t-elle écrit.
De retour au pouvoir dans le pays en août 2021, les talibans ont réintroduit une interprétation ultra-rigoriste de la charia, la loi islamique.
Pour rappel, les exécutions publiques ont été fréquentes sous le premier règne des talibans (1996-2001). A l’heure actuelle, ces condamnations sont moins courantes. Par contre, les autorités pratiquent toujours les châtiments corporels, notamment les coups de fouet, particulièrement pour punir le vol, l’adultère ou la consommation d’alcool.
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