Afghanistan : des combattants de l’Etat islamique attaquent une prison

LINFO.RE – créé le 3.08.2020 à 12h18 – mis à jour le 3.08.2020 à 12h18 - La rédaction

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L’Etat islamique a revendiqué l’attaque contre la prison de Jalalabad, à l’est de l’Afghanistan, dimanche 2 août.

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Des morts et des blessés

Une attaque d’envergure a été perpétrée, le soir du dimanche 2 août contre une prison de l’est de l’Afghanistan où sont détenus de nombreux talibans et membres du groupe Etat islamique (EI). Comme le rapporte RTL, après avoir fait exploser un véhicule, des hommes armés ont pris d’assaut la prison de Jalalabad. Au moins trois morts et cinq blessés ont été enregistrés, a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Tareq Arian.

Attaque revendiquée par l’Etat islamique

L’Etat islamique a revendiqué cette attaque, selon un communiqué publié par son agence de propagande Amaq. Les djihadistes de l’EI n’acceptent pas la trêve entre talibans et forces de sécurité.
En revanche, Zabihullah Mujahid, porte-parole des talibans a nié toute responsabilité du groupe dans cette opération. "Nos moudjahidines ne sont pas encore autorisés à mener des attaques", a-t-il assuré à l’Agence France Presse.

Des affrontements entre les assaillants et les forces de sécurité

Selon les explications d’Attaullah Khogyani, porte-parole des autorités de la province de Nangarhar, un certain nombre d’assaillants ont pris position sur un marché près de la prison et ont affronté les forces de sécurité. Toutefois, il a assuré que les forces gouvernementales ont contrôlé la situation. Un haut responsable sécuritaire afghan a, pourtant, confié que certains hommes armés ont réussi à empêcher les forces de l’ordre d’entrer dans l’enceinte de la prison, relate Le Temps.

Un espoir pour une prolongation de la trêve

Des sources ont révélé que plusieurs détenus se sont échappés. "Environ 100 prisonniers, probablement plus, ont tenté de s’échapper de la prison, mais la plupart ont été rattrapés", a assuré Tareq Aziz, porte-parole de la police du Nangarhar.
Avant cette attaque, Sediq Sediqqi, porte-parole du président afghan Ashraf Ghani, a souhaité une prolongation du cessez-le-feu au-delà de dimanche. "Nous espérons que les talibans ne vont pas reprendre les violences après la fin de la trêve", a-t-il annoncé.