L’attaque meurtrière survenue mardi 2 novembre dans l’après-midi contre l’hôpital militaire Sardar Mohammad Dawood Khan dans la capitale de l’Afghanistan a été revendiquée par l’Etat islamique.
Au moins 19 personnes ont perdu la vie et 50 autres ont été blessées mardi 2 novembre dans l’après-midi à Kaboul, rapporte un responsable au ministère afghan de la Santé. Tel est le bilan d’une attaque menée contre l’hôpital militaire Sardar Mohammad Dawood Khan, dans la capitale de l’Afghanistan. L’attentat a été revendiqué dans la soirée par le groupe Etat Islamique (EI). "Cinq combattants de l’EI ont mené des attaques simultanées et coordonnées", est-il mentionné dans un communiqué publié sur les chaînes Telegram de l’organisation jihadiste, l’EI-K, rival et principal adversaire des talibans au pouvoir.
D’après Franceinfo, un jihadiste a déclenché une ceinture explosive à l’entrée de l’hôpital. Entre temps, les autres assaillants de l’EI ont pénétré dans le bâtiment avant d’ouvrir le feu, ajoute le groupe. Les combattants talibans sont rapidement arrivés sur place et les ont tués, a déclaré plutôt dans la journée un responsable au sein du gouvernement taliban. Un médecin craignait que les assaillants n’aillent "de chambre en chambre" pour tuer plus de gens, "comme ce fut le cas la première fois où l’hôpital a été attaqué" en 2017, relate Ouest France. Dans l’hôpital pouvant accueillir jusqu’à 400 patients, le personnel a pris refuge dans une pièce de sécurité, a confié une source médicale.
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Depuis qu’ils sont arrivés au pouvoir en Afghanistan le 15 août dernier, les talibans font face à une vague d’attentats sanglants menés par le groupe Etat islamique. Ces dernières semaines, sa branche locale, l’EI-K, rivale et principale adversaire du mouvement islamiste au pouvoir, a attaqué les talibans, ainsi que la minorité chiite afghane. La presse locale a fait état d’une série de meurtres présentés comme des représailles entre combattants talibans et de l’EI-K.