Bruxelles a imposé lundi de nouvelles sanctions à des responsables du renseignement militaire russe. Une décision qui passe mal auprès de Moscou. Ce dernier a menacé l’Union européenne de représailles.
Des responsables du renseignement militaire russe ont été jugés de l’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal à Salisbury (Royaume-Uni) au mois de mars 2018. Lundi, le Conseil des ministres de l’UE a décidé de sanctionner le chef du renseignement militaire russe (GRU), Igor Kostyukov, son adjoint, Vladimir Alexseyev, et deux officiers, Alexander Mishkin et Anatoliy Chepiga. Leurs avoirs dans l’UE ont été gelés et ils seront interdits de voyage dans l’espace de l’UE.
Face à cette action hostile, le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué des représailles à l’encontre de l’UE. Selon la diplomatie russe, confirmant une information de Libération, les accusations contre la Russie dans cette affaire ne résistent pas à l’examen. Elle a dénoncé une campagne d’information du gouvernement britannique.
Cette attaque au Novitchok est considérée comme la première utilisation d’armes chimiques russe en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Cela a entraîné des expulsions massives de diplomates russes par des pays occidentaux.
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