Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié Recep Tayyip Erdoğan de "dictateur", après que la présidence turque l’ait accusé de raciste à l’encontre de la communauté arabe et musulmane d’Israël.
Le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, avait dénoncé mardi 12 mars le "racisme flagrant" manifesté par Benjamin Netanyahu. Au cours d’une campagne électorale, ce dernier avait en effet déclaré dimanche dernier qu’Israël n’était pas l’État-nation "de tous ses citoyens", mais seulement du peuple juif.
Face à ces accusations, le Premier ministre israélien est sorti de son silence, note Europe 1. Il a ainsi qualifié le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, de "dictateur". "Erdogan, le dictateur turc, s’en prend à la démocratie israélienne alors que ses prisons sont remplies de journalistes et de juges turcs. Quelle plaisanterie !", a lancé Benjamin Netanyahu dans la nuit de mardi à mercredi 13 mars.
Rotem Sela, comédienne et mannequin israélienne, s’était indignée, via les réseaux sociaux, des propos de Benjamin Netanyahu à l’encontre de la minorité arabe, soit 17,5% de la population. Elle a été attaquée par les internautes, mais a quand même reçu la sympathie de l’Israélienne Gal Gadot, interprète du blockbuster Wonder Woman.
"Il n’y a pas de citoyen de deuxième classe en Israël. Israël est une démocratie où tous les Israéliens, y compris les près de deux millions d’Arabes, jouissent de l’égalité des droits individuels", a de son côté répliqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Toutefois, il a martelé qu’Israël est le seul et unique État juif où l’hébreu est la langue officielle.