Le sommet consacré à la crise au Proche-Orient sous l’égide de l’ONU n’a pas abouti à des solutions concrètes alors que de nouveaux bombardements ont eu lieu dimanche.
La crise au Proche-Orient continue d’inquiéter la communauté internationale. Un sommet consacré au conflit sous l’égide de l’ONU a été organisé dimanche, mais en vain. Devant les Nations unies, l’ambassadeur israélien auprès de l’ONU, Gilad Erdan, a reproché au mouvement palestinien Hamas d’avoir "prémédité" une guerre avec Israël. Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a quant à lui accusé Israël de "crimes de guerre".
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a alors lancé un appel lors de réunion d’urgence. "Ce cycle insensé d’effusion de sang, de terreur et de destruction doit cesser immédiatement", a-t-il lâché sur les propos repris par Franceinfo. De nouveaux bombardements ont eu lieu dimanche dans la bande de Gaza. La Croix-Rouge a annoncé la mort d’au moins 42 Palestiniens, le plus lourd bilan quotidien depuis le début des violences, le 10 mai. Selon un dernier bilan palestinien, 192 Palestiniens ont perdu la vie lors de ce conflit, dont 58 enfants. Dans la foulée, plus de 1 200 blessés ont été recensés depuis cette date.
Des manifestations en soutien aux Palestiniens dans les affrontements en cours avec Israël ont été organisées samedi dans les rues de plusieurs villes d’Europe et d’Amérique du Nord. Des dizaines de milliers de personnes ont alors participé à ces mobilisations. En France, 60 rassemblements ont été dénombrés, dont celui qui a été interdit à Paris. Près de 22 000 personnes sont descendues dans la rue, et près de 3 000 dans la capitale.
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