"L’attaque visait principalement le consul de France qui assistait à la cérémonie dans le contexte de l’insistance du gouvernement de son pays à publier des caricatures insultant le prophète", a annoncé l’agence Amaq, organe de propagande de l’EI.
Dans un communiqué diffusé sur sa chaîne de propagande, Daesh a revendiqué, jeudi 12 novembre, être à l’origine de l’attentat terroriste, survenu la veille au cimetière non-musulman de Jeddah (Arabie Saoudite) lors de la cérémonie de commémoration du 11 novembre 1918.
Cette attaque à l’explosif dans ce cimetière, où plusieurs diplomates occidentaux ont été présents, a fait deux blessés légers, dont un employé consulaire grec et un policier saoudien. Un Britannique aurait aussi été blessé, mais aucune confirmation de ce fait n’a été communiquée.
"L’attaque visait principalement le consul de France", a tenu à souligner Daesh. Pour rappel, plusieurs pays musulmans étaient en colère à la suite des propos d’Emmanuel Macron sur l’Islam, lors de la cérémonie d’hommage à Samuel Paty, le professeur décapité pour avoir montré des caricatures de Mahomet en cours. Le chef d’Etat français a déclaré que la France ne renoncera jamais à ces caricatures.
Daesh est également revenu sur les faits en indiquant qu’ : "Un détachement de soldats du califat a réussi à poser un engin explosif au cimetière (…) dans la ville de Jeddah hier", rapporte 20 Minutes.
Les consulats qui ont été représentés lors de la cérémonie dans ce cimetière mercredi ont condamné avec force, dans un communiqué commun, cette lâche attaque contre des gens innocents.
A la suite des récents attentats djihadistes en France et en Autriche, un mini-sommet par visioconférence, réunissant la France, l’Autriche, l’Allemagne et l’Union européenne (UE), a eu lieu mardi afin de tenter de renforcer la réponse européenne au terrorisme islamiste.
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