AP/SIPA
Ces 17 victimes se sont mises à l’abri des bombardements dans une école à Arbine, dans la Ghouta orientale. Le raid aérien a fini par les tuer.
La Ghouta orientale, toujours tenue par les rebelles est toujours le théâtre de bombardements meurtriers. Après plusieurs jours d’accalmie dans cette ville syrienne la semaine dernière, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme vient d’annoncer une triste nouvelle. Au total, 15 enfants et deux femmes ont perdu la vie lors d’un aérien survenu ce lundi 19 mars. Ces personnes se sont réfugiées dans une école à Arbine pour fuir les bombardements, mais elles ont fini par être tuées.
La semaine dernière, des dizaines de malades et de blessés ont été évacués à la suite des bombardements dans la Ghouta orientale. Cette région est située à l’est de Damas où le régime syrien mène depuis le 18 février une offensive militaire très violente et meurtrière. Pour preuve, au moins 20 civils ont été assassinés lundi et dimanche à Douma, la plus grande ville de la Ghouta orientale. Des meurtres qui sont survenus dans des raids aériens et des tirs d’artillerie du régime de Bachar al-Assad, rapporte l’OSDH cité par Europe1.
Selon les chiffres sortis par l’OSDH, plus de 1 400 civils, dont 281 enfants ont été tués par les bombardements sur le dernier bastion rebelle aux portes de Damas. Pour échapper aux raids aériens et à la mort, environ 70 000 personnes ont délogé les secteurs rebelles de la Ghouta ces derniers jours.
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